SALAMA NEWS

SALAMA NEWS

311

Algérie

Politique

Les contributions de l’Algérie pour la paix et la sécurité internationales mises en avant

Les participants à une conférence, animée jeudi à Alger à l’occasion de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix, ont mis en avant les contributions de l’Algérie et ses efforts dans la réalisation de la paix et de la sécurité internationales, partant de sa doctrine ancrée quant à la défense des causes de libération pour que la paix règne dans les quatre coins du monde. Placée sous le thème « La paix et le double-standard, la doctrine de l’Algérie quant à la contribution à la paix internationale », la conférence a été organisée par la Radio nationale, en collaboration avec l’Ecole nationale supérieure de sciences politiques à l’occasion de la journée internationale du Vivre-ensemble en paix célébrée le 16 mai de chaque année. Ont participé à cette conférence, le directeur de l’Ecole nationale supérieure des sciences politiques, Zakaria Ouahbi, l’enseignant de droits et relations internationales, Abdelkader Boubekeur, et le directeur du Centre arabe d’études politiques et sociales de Genève, Riadh Sidaoui (en visio-conférence).

Les conférenciers ont rappelé l’origine de l’idée du Vivre-ensemble initiée par l’Algérie, ainsi que les efforts considérables menés par la diplomatie algérienne en vue de réaliser la paix et la sécurité internationales et défendre les peuples opprimés en quête d’indépendance et d’autodétermination, à l’image de la Palestine et du Sahara occidental.

Les participants ont, également, mis l’accent sur l’action de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité, en sa qualité de membre non-permanent, et les nombreux appels adressés dans les foras régionaux et internationaux pour une paix juste et durable, à même d’instaurer la sécurité et la stabilité dans le monde.

Ils ont évoqué aussi les conflits et les guerres que connait le monde, notamment l’occupation sioniste de la Palestine, le génocide à Ghaza et l’occupation marocaine du Sahara occidental.

Les intervenants ont mis en exergue les efforts de l’Algérie, de par sa position au Conseil de sécurité, en soutien au peuple palestinien et à toutes les causes justes, appelant la Communauté internationale à assumer ses responsabilités et résoudre définitivement les conflits dans le monde.   

Les relations algéro-chinoises solides et fondées sur la confiance et le soutien mutuel

L’ambassadeur de la République populaire de Chine à Alger, M. Li Jian a affirmé que les relations entre l’Algérie et la Chine « sont historiques et solides », fondées sur « la confiance et le soutien mutuel », avec le rejet par les deux pays de « toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes des pays ». Lors d’une conférence-débat sur la question de « Taïwan », organisée, mercredi, au siège de l’ambassade, M. Li Jian a déclaré que « les relations algéro-chinoises sont historiques et solides, basées sur la confiance et le soutien mutuel », ajoutant que les deux pays partagent aussi « le principe de non-ingérence des puissances étrangères dans les affaires internes des pays ». L’Algérie et la Chine s’accordent également à « emprunter la voie du développement, conformément aux circonstances nationales de chaque pays » et à « approfondir le partenariat stratégique entre les deux pays », a ajouté l’ambassadeur chinois. « Plus de 183 pays ayant établi des relations avec la Chine adhèrent au principe d’une seule Chine », a-t-il souligné, rappelant le « rôle important » de l’Algérie pour permettre à la Chine de retrouver son siège légitime aux Nations unies en 1971. Pour sa part, le moudjahid, ancien diplomatie et président de l’Association internationale des amis de la Révolution algérienne, Noureddine Djoudi a déclaré que les relations entre l’Algérie et la Chine « sont profondes et remontent à l’époque de la guerre de libération », soulignant que l’Algérie « n’oubliera pas ses amis qui ont soutenu sa glorieuse Révolution ». Il a, en outre, salué le « haut niveau » atteint par le partenariat algéro-chinois dans tous les domaines. De son côté, le président du groupe parlementaire d’amitié Algérie-Chine à l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Hamici, a affirmé que la position du Parlement algérien est « en parfaite harmonie avec les positions de l’Etat, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, sur tous les dossiers et questions internationaux », notant que ces positions découlent « de la Déclaration du 1er novembre 1954 et des convictions du peuple algérien ». Il a aussi salué « le niveau de coordination et de concertation » entre l’Algérie et la Chine, toujours traduit par « des positions sincères », notamment en ce qui concerne « la défense des causes justes ».

La présidente de l’UIP salue la contribution du Parlement algérien à l’action de l’Union

 La présidente de l’Union interparlementaire (UIP), Tulia Ackson a salué, lors d’une séance de travail tenue vendredi à Genève (Suisse), avec le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, la contribution parlementaire algérienne à l’action de l’Union, indique un communiqué de l’APN. Lors de cette rencontre, les deux parties ont évoqué « les différents défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui », soulignant « l’impératif de conjuguer les efforts pour y faire face », a précisé la même source. La rencontre a été l’occasion pour la présidente de l’UIP, également présidente du Parlement tanzanien, de « saluer la contribution parlementaire algérienne active au sein de l’Union, notamment à travers le partage de son expérience pionnière dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent », ajoute le communiqué.

Culture

Ouverture du 13e Festival international de musique symphonique

Le Festival culturel international de musique symphonique (FCIMS), s’est ouvert jeudi soir à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, lors d’une cérémonie officielle en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji. Rehaussé par la présence de membres du gouvernement, de représentants de hautes institutions de l’Etat et du corps diplomatique accrédité en Algérie, le spectacle d’ouverture a été animé par les Orchestres symphoniques de l’Opéra d’Alger et de « Suzhou » de la Chine, invitée d’honneur de cette édition, sous la direction, en alternance, des maestros, Lotfi Saïdi et Chen Xieyang.

Dans son allocution, la ministre de la Culture et des Arts a affirmé que le Festival international de musique symphonique est devenu « un rendez-vous international qui réunit de grands noms de la musique universelle ».

L’ouverture de la 13ème édition de cet évènement, a-t-elle souligné, « coïncide avec le 16 mai, Journée internationale du vivre-ensemble en paix, initiée par l’Algérie et adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 2017, sur proposition de l’Algérie ». Pour Mme Mouloudji, le choix de cette date-symbole « confirme l’engagement et l’attachement des dirigeants politiques, à leur tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux principes de la propagation de la paix et du rejet des attaques à la souveraineté et à la sécurité des peuples ».

Pour sa part, le commissaire du Festival, Abdelkader Bouazzara, a relevé que l’organisation de ce festival dédié à la musique symphonique est « l’aboutissement d’une longue sensibilisation du public à la musique universelle et insérer l’Algérie dans cet univers ».

Sous la direction en alternance du maestro chinois Chen Xieyang et le chef d’orchestre algérien Lotfi Saidi, les instrumentistes des deux ensembles ont revisité des pièces célèbres de la musique universelle devant un public nombreux. Des pièces de Georges Bizet, de Carl Orff avec une adaptation de « Carmina Buana », de Tchaikovsky, ou encore « danses polovstiennes » de Alexandre Borodine, ont été exécutées par les deux orchestres dans une ambiance originale. Le spectacle a été également marqué par la participation du Chœur polyphonique de la wilaya d’Alger et du chanteur du malouf, Abbès Righi. En hommage à la Palestine et au combat des Palestiniens contre l’occupation sioniste, l’interprète de l’andalou Asma Alaa, a rendu « asbah andi el ane boundoukiya » (J’ai maintenant un fusil), chanson composée par Mohamed Abdelwahab sur un poème écrit par Nizar Kabbani. Chantée, pour la première fois en 1968 par Oum Keltoum, la chanson salue la lutte et la résistance des Palestiniens face à l’ennemi sioniste. Les ministre des Finances, Laaziz Faid, de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, le président de la Cour Constitutionnelle, Omar Belhadj, le Conseiller auprès du président de la République chargé des finances, des banques, du budget, des réserves de change, des marchés publics et des règlements internationaux, Mohamed Boukhari, ont assisté à la cérémonie d’ouverture, aux côtés de représentants de différentes institutions et du corps diplomatique accrédité en Algérie.

Outre l’Algérie, pays hôte représenté par l’orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger, des ensembles venant de treize pays, notamment d’Allemagne, France, Italie, Autriche, Egypte, Syrie, Tunisie, République Tchèque, Russie et du Venezuela, qui marque sa première participation à cet événement, animeront la 13ème édition de cet évènement dédié à la musique savante.

Les orchestres Klenke-Quartet (Allemagne) et Zuzho (Chine) sont au programme de la soirée de vendredi à partir de 19h.

INTERNATIONAL

Clôture des travaux du Comité préparatoire de la 6e Conférence mondiale des présidents de parlements

Les travaux du Comité préparatoire de la 6e Conférence mondiale des présidents de parlements, prévue fin juillet 2025, auxquels a pris part le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, ont été clôturés, vendredi à Genève (Suisse), a indiqué un communiqué de la Chambre basse du Parlement. Lors de cette séance, les membres du comité ont évoqué « le lieu de tenue de la prochaine conférence mondiale avec la possibilité de l’organiser dans un des sièges des instances onusiennes, à New York, à Genève ou à Vienne », a ajouté la même source. Les membres du comité ont également « formulé des propositions sur les mesures politiques et pratiques concernant l’organisation de cet évènement, notamment le slogan de la Conférence, son ordre du jour, le déroulement de ses séances plénières, ses ateliers et les parties concernées », lit-on dans le communiqué. Dans son intervention aux travaux du Comité, M. Boughali avait souligné « le rôle central de la diplomatie parlementaire, à travers les parlements nationaux ou l’Union interparlementaire (UIP), dans le soutien aux activités de l’ONU et le renforcement de son action multilatérale, ainsi que ses efforts pour combler le fossé démocratique observé dans les relations internationales ». Le président de l’APN s’est dit convaincu qu' »en associant les représentants des peuples dans la prise de décisions mondiales et en tenant compte des opinions et des propositions des parlementaires notamment au sein de l’ONU, cela peut changer le cours du monde entier ». Evoquant ce qui a été réalisé lors des précédentes conférences sur l’action parlementaire, M. Boughali a salué le soutien apporté par l’UIP, notamment aux Parlements à faibles ressources financières et logistiques pour renforcer essentiellement le processus de numérisation, désormais indispensable pour le développement des administrations et leur gestion.

Palestine

« The Guardian » s’intéresse au combat du peuple sahraoui pour l’exercice de son droit à l’autodétermination

 Le quotidien britannique « The Guardian » a consacré jeudi un article au Festival international du film du Sahara occidental (FiSahara), porte-voix de la lutte du peuple sahraoui pour l’exercice de son droit à l’autodétermination. Dans un article intitulé « L’art de la résistance : le festival du film du désert présente les histoires du peuple sahraoui », le célèbre quotidien anglais explique comment le cinéma est devenu un emblème de la société sahraouie et son arme dans sa lutte pour l’indépendance.

Organisé cette année sous le thème « Khaimetna Fi Cinéma », ce festival annuel de cinéma, de culture et de droits de l’homme est « une fenêtre sur le monde », souligne le journal qui accorde un intérêt particulier à une « tente pas comme les autres ». Une tente dressée pour mettre en valeur la résistance des femmes activistes sahraouies dans les territoires occupés par le Maroc, et pour « faire connaître le sort des Sahraouis et de leur patrie sur la côte nord-ouest de l’Afrique, occupée par le Maroc depuis 1976, date à laquelle a pris fin l’occupation espagnole sur ce territoire », dernière colonie d’Afrique.

« De l’extérieur, la tente d’Asria Mohamed dans un camp de réfugiés pourrait être confondue avec une habitation nomade typique à quatre portes, utilisée par les Sahraouis, peuple du Sahara occidental, bien qu’elle soit plus petite », écrit l’auteur de l’article. Cependant, a-t-il poursuivi, « à l’intérieur, on retrouve une série de codes QR attachés à 19 melhfa, vêtements traditionnels portés par les femmes sahraouies, et qui ont été cousus sur les murs intérieurs de la tente, formant une tapisserie colorée ».  Selon « The Guardian », les visiteurs sont invités à scanner les codes QR pour plonger dans les histoires des femmes derrière chaque melhfa.

« Lorsque vous vous approchez de ‘Khaimetna’, vous êtes subjugué par ce tissu coloré dont elle est faite et vous vous dites ‘oh, c’est tellement beau’. Mais lorsque vous scannez les codes QR, vous obtiendrez des histoires d’horreur », a affirmé le concepteur de la tente au journal anglais qui relève que cette tente est « un symbole d’identité, d’espoir et de résistance pour le peuple sahraoui ».

« J’ai demandé à 19 défenseures des droits humains des territoires occupés de m’envoyer leurs melhfa », a-t-il raconté au « Guardian », soulignant que l’une des femmes lui avait envoyé une melhfa « tachée de sang lorsqu’elle avait été battue lors d’une manifestation. » Le quotidien anglais, qui a saisi l’occasion pour faire connaître l’histoire du peuple sahraoui, son combat pour l’indépendance et ses souffrances dans les territoires occupés, a estimé que le festival « FiSahara » a marqué un tournant dans les camps, non seulement en tant que porte-voix de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination, mais aussi en changeant le regard porté par les étrangers sur ce peuple et sur son combat.

« Le fait que les Sahraouis réalisent des films sur eux-mêmes, fait partie du processus de décolonisation », a expliqué l’artiste, cinéaste et militant pour le climat, Mohamed Sleiman Labat.

« Mon art n’est pas destiné au divertissement. Il vise à remettre en question notre perception, à remettre en question le statu quo et à souligner l’importance de donner de l’espace aux voix et aux récits sous-représentés », a ajouté ce Sahraoui des camps de réfugiés au journal anglais. Pour un autre Sahraoui, « Khaimetna » est comme une pièce de monnaie à deux faces : « Une de résilience et une de souffrance ».

« Même si nous sommes des réfugiés touchés par le conflit, si vous venez dans les camps, vous voyez des gens danser et apprécier la vie. Lorsque vous lisez l’histoire de chaque femme, vous verrez la souffrance mais vous verrez aussi leur côté positif, certaines d’entre elles sont désormais écrivaines », a-t-il ajouté, regrettant que « les Occidentaux ne montrent souvent que le côté victime des réfugiés ».

« Je voulais aussi montrer notre force », a-t-il conclu.

33e Sommet arabe

Appel à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza

La Ligue des Etats arabes a appelé, jeudi, à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, soumise depuis le 7 octobre 2023 à une sauvage agression sioniste, selon la déclaration finale adoptée à l’issue de la 33e session de son sommet à Manama (Bahreïn). La « Déclaration de Bahreïn », adoptée par les 22 membres de la Ligue arabe, exige l’arrêt immédiat du génocide que commet l’entité sioniste dans la bande de Ghaza et qui a fait 35.272 martyrs palestiniens, en plus de 79.205 blessés. Le document condamne, en outre, « vigoureusement » les entraves imposées par l’entité sioniste « aux efforts pour la concrétisation d’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza et son escalade militaire continue à travers l’extension de son agression vers la ville palestinienne de Rafah, en dépit des mises en garde internationales concernant les conséquences humanitaires catastrophiques » de cette agression. Les membres de la Ligue des Etats arabes ont mis l’accent sur « la nécessité de stopper l’agression contre la bande de Ghaza, du retrait des forces de l’occupation (…) de toutes les parties de l’enclave (et) la levée du siège qui leur est imposé ».

Monde

Nouvelle-Calédonie/ France

Soldats en renfort et ouverture d’une enquête visant des « commanditaires »

En Nouvelle-Calédonie, la situation était « plus calme et apaisée » vendredi en raison de l’état d’urgence et des renforts envoyés par Paris dans l’archipel. Cependant, le contrôle de plusieurs quartiers « n’est plus assuré », a reconnu le haut-commissaire de la République. Les autorités ont annoncé un « pont aérien » entre l’Hexagone et le territoire calédonien, où l’aéroport reste fermé aux vols commerciaux. Une enquête visant des « commanditaires » des émeutes a été ouverte.

Le canal de Panama augmente le trafic maritime malgré le manque d’eau

AFRIQUE

Tunisie

Le président Saied rejette l' »ingérence étrangère » et justifie les arrestations

Le président tunisien Kais Saied s’est insurgé jeudi contre les critiques occidentales après l’arrestation d’avocats et de figures des médias, défendant la légalité de ces mesures qui marquent un nouveau recul des libertés dans le berceau du Printemps arabe.

Sénégal

Le bus rapide transit circule enfin à Dakar

A Dakar, le BRT – bus rapide transit – circule enfin dans les rues. La ligne doit permettre de transporter jusqu’à 300 000 voyageurs par jour, avec à terme 23 arrêts entre la banlieue et le centre ville. Une avancée majeure aux yeux du ministre des transports Malick Ndiaye, présent pour l’inauguration.

Guinée

Des sinistrés manifestent à Conakry, cinq mois après l’explosion du dépôt de carburant

En Guinée, des dizaines de femmes et de jeunes sinistrés de l’explosion du principal dépôt de carburant en décembre dernier ont manifesté jeudi 16 mai. Ils demandent la libération de leur porte-parole. La manifestation a vite tourné en accrochages avec les forces de l’ordre. Les précisions de notre correspondant Malick Diakité à Conakry.

Commentaires

commentaires

PARTAGER
Article précédent.
Article suivantSalama News